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Auteur/autrice : FCM Graphic

Rapas à la hauteur : un projet asymétrique sous haute tension en hydrodémolition béton

THP est intervenue à Toulouse sur une problématique sensible, liée à un impondérable avec dommage collatéral technique, aux répercussions délicates d’un point de vue politique notamment. Et dans lesquelles chaque acteur du métier, pourrait se reconnaitre. THP ne s’en targue pas. Et a plutôt pour habitude d’agir dans le cadre de réhabilitations liées à l’usure du temps sur les ouvrages. Particulièrement dans le cadre d’une hydrodémolition béton.

Une erreur nécessite la mobilisation immédiate, la capacité de réaction de la société, son adaptation rapide et l’accompagnement en terme environnemental. L’exigence était le cœur de la résolution.

Toulouse Métropole réaménage l’Ile des Ramiers pour en créer un poumon vert en plein centre-ville. À cette fin, deux passerelles métalliques, celle dénommée « Empalot » qui reliera l’île à la ligne B (station Empalot) et « Rapas» côté Rive gauche. Et qui permettra l’accès au tram (station fer à cheval) et au réseau piéton et cyclable de la digue, doivent permettre des cheminements doux. Elles seront exclusivement dédiées aux piétons et cycliste.

Hydrodémolition béton : des designs aériens et rectilignes, des conceptions innovantes reposant sur des structures métalliques

La passerelle Empalot enjambe la Garonne sans appuis sur le lit majeur, long de 145 mètres et large de 5 mètres. Il s’agit d’une réalisation du cabinet Lavigne Cheron. Par ailleurs, la passerelle Rapas est asymétrique avec un mât en forme de A côté île qui supporte, par cinq haubans métalliques, le pont posé sur la digue.

Les deux ouvrages d’art, prévus pour résister à la plus forte crue de la Garonne de 1875, semblent survoler le fleuve sans aucune pile dans la Garonne.

Tension sur la passerelle Rapas lors de l’hydrodémolition

La passerelle Rapas est une structure haubanée dissymétrique avec un pylône principal disposé en bordure de la rive droite de la Garonne sur l’île du Ramier. Ainsi disposée, la passerelle se divise en deux parties distinctes.

Sa travée principale d’une portée de 165m, située au-dessus de la Garonne, et sa rampe d’accès d’une longueur de 178m implantée sur l’île du Ramier. Lors de l’étape de la mise en tension des suspentes métalliques liaisonnées avec des barres de pré-contraintes pour être fixées au tablier, une anomalie a été détectée. La tension n’étant pas la bonne. Il a fallu trouver une solution pour remplacer les barres de pré-contraintes ancrées dans les têtes de pile.

THP a dû répondre aux exigences de temps donc de rendement en hydrodémolition béton. Et avait l’obligation de traiter les eaux rejetées par les travaux d’hydrodémolition.

« Le bilan est globalement positif. Les équipes s’engagent sur un travail en sécurité et de qualité. Le point fort, comme le souligne l’ingénieur travaux sur place, a été la maîtrise de la gestion des eaux issues du processus d’hydrodémolition. Compte tenu de la zone environnementale très sensible, il s’agissait d’en lever les contraintes avant rejet des effluents. L’équipe a agi avec rigueur et professionnalisme ».

Les équipes THP sont intervenues en 3 semaines pour cette hydrodémolition béton au robot 2 piles afin de dégager les fixations des câbles de pré-contrainte.
Il s’agissait d’un jeu d’équilibriste très méticuleux.
40 m³ de béton ont ainsi été démolis.
7 personnes étaient mobilisées pour assurer une rotation qui permette d’aller rapidement. Mais aussi de minimiser au maximum la durée des désagréments pour la réalisation de l’ouvrage et pour les riverains. En effet, ils ont dû subir les nuisances sonores.

Performances

  • démolition béton : 43 m3
  • puissance : 1 400 CV
  • hauteur de travail : 8 m
  • durée chantier : 3 semaines

L’Hydrodémolition robotisée en pleine évolution

Lors des projets, il est essentiel de se pencher sur l’avenir de l’entretien des ouvrages d’art. La robotisation permet des interventions plus lourdes en un temps record. Chez THP, nous sommes à la pointe des évolutions de l’hydrodémolition robotisée.

Hydrodémolition robotisée : à la pointe de l’innovation pour respecter les besoins des projets

L’amélioration continue des robots d’Hydrodémolition permet aujourd’hui de réaliser des interventions « coups de poing ». Cela concerne notamment des volumes de démolition de plus en plus conséquents. Grâce à cette technologie, il est possible de le faire en un temps réduit. Les contraintes d’exploitation, notamment sur les réseaux autoroutiers, limitent les périodes de neutralisation d’ouvrage pour les travaux d’entretien et de réparation.

La fiabilisation des techniques d’Hydrodémolition permet aujourd’hui de garantir des opérations qualitatives dans des délais compatibles. Et cela, tout en respectant les exigences de planning des concessionnaires.

Récemment, pour le compte de la DIR d’Ile-de-France, THP a mobilisé 2 ateliers d’Hydrodémolition robotisée pour traiter 42 m3 de purge de béton sur le tablier supérieur d’un viaduc. Nos équipes ont réalisé ce projet en quatre jours d’intervention. Une réussite quantitative que seule l‘Hydrodémolition robotisée pouvait permettre.

Une fiabilisation du matériel Ultra Haute Pression

L’Hydrodémolition robotisée s’est développée ces dix dernières années grâce au développement des unités Ultra Haute Pression (UHP).

Les nouvelles technologies et la fiabilisation des pompes UHP, permettent aujourd’hui de proposer aux donneurs d’ordres des solutions d’Hydrodémolition robotisée à plus de 2000 bar. Comparées aux solutions plus anciennes avec des pompes 1000 ou 1200 bar.

L’augmentation de la pression de service permet une meilleure pénétration du jet UHP dans les bétons de forte résistance (>35 MPa). Comme c’est souvent le cas sur les bétons d’ouvrages d’art, et d’accroître ainsi le rendement de démolition.

Ces nouvelles technologies de pompes permettent également de diviser par deux la quantité d’eau utilisée. Et ainsi d’optimiser ainsi la récupération et le traitement des eaux sur chantier.

En août dernier, une mission de THP sur le pont de la Beaujoire en région Nantaise, dans le cadre de réfection de longrines de dispositifs de retenue, a permis une récupération des eaux efficaces. Cela s’est fait au niveau des deux culées de l’ouvrage. Par ailleurs, il a été possible de réaliser un traitement des eaux par décantation et adjonction de CO2 gazeux, par le mandataire.

Au total, plus de 38 m3 de béton a été hydrodémoli avec deux pompes UHP de 700 cv délivrant 2200 bar et 122 l/min.

L’Hydrodémolition robotisée : une technologie maîtrisée

L’apparition des pompes UHP dans l’Hydrodémolition robotisée est due en partie au développement des activités de THP dans l’Hydrodémolition. Afin de se différencier de sa concurrence et d’apporter des solutions techniques novatrices sur son marché, THP lance dès 2010 le 1er atelier d’Hydrodémolition robotisée. Nos experts le réalisent avec des pompes Ultra Haute Pression en France. L’efficacité de cet atelier et les avantages liés à son utilisation ont favorisé un développement global du marché vers cette pratique.

Fort du succès rencontré, THP investit de façon régulière dans ces nouveaux outils de production, et compte aujourd’hui trois ateliers d’Hydrodémolition robotisée Ultra Haute Pression.

QUELQUES DONNÉES 2016

  • 3 robots d’Hydrodémolition
  • 650 m3 de béton démoli
  • 15 OA traités
  • 2 groupes 700CV
  • 1 groupe 350CV
  • Pression jusqu’à 2500 bar
  • DIR, ASF, SANEF, Conseils Généraux, …

Travaux évacuation eaux usées : recirculation des eaux usées sur chantier

Le concept du système Reprotex MFD R200 est une station mobile de traitement et de recirculation des eaux usées jusqu’à 12m3/h. Cela permet de faire des travaux évacuation eaux usées en quelques jours.

Le système mobile, qui s’intègre dans un conteneur de 20 pieds, est capable de traiter des eaux jusqu’à 200 l/min. Puis de la restituer sous forme d’eau propre pour une réutilisation immédiate de manière entièrement automatique. Ce circuit fermé est durable. Mais surtout, il s’adapte à de nombreux projets. 

Travaux évacuation eaux usées : quelle approche adopter ?

La conception compacte du système permet une mobilité à 100%.

En quelques étapes simples, le système de traitement de l’eau est entièrement automatique. Il se met en service sur n’importe quel chantier de construction, de maintenance navale, de diverses industries, etc.

Par ailleurs, cette approche peut traiter les eaux usées difficiles à filtrer, en une seule opération.

90 à 95% d’eau peut être ainsi épurée avec une qualité de filtration de 1 μm en MES*. L’objectif ici est de la réutiliser dans le groupe Haute Pression.

Environ 5 à 10 % des eaux usées s’évacuent sous forme de boues liquides.

  • Le fonctionnement du système Reprotex se contrôle automatiquement.
  • Le pH est surveillé en permanence et ajusté si nécessaire pour maintenir une valeur de rejet comprise entre 6,5 < pH < 8,5.
  • Un traitement physico-chimique avec de l’injection de polymères couplé à de la coagulation/floculation permet une épuration optimale des eaux usées.

Les principaux domaines d’application : traitement des eaux usées

Bâtiment

Rénovation de bâtiment, rénovation d’égout, démolition, démantèlement, etc.

Chantier naval

Nettoyage, décapage et lavage, off-shore, surfaçage, etc.

Ouvrages d’art

Réhabilitation de pont, de tunnel, amélioration de l’adhérence des chaussées, etc.

Autres

Assainissement de réservoir, Traitement de polluant, rénovation de conduite forcée, etc.

Quel que soit le projet, vos attentes ou vos besoins, les équipes THP reste à votre disposition. Accédez à des conseils sur mesure et personnalisés grâce à nos experts.

Techniques d’Hydrodémolition : 500T de bétons hydrodémolis Le Viaduc de la Ricamarie fait peau neuve

Plusieurs techniques d’hydrodémolition ont dû être réalisés à la suite de l’analyse du viaduc de la Ricamarie. THP est le premier choix pour les travaux à réaliser.

Une pathologie liée aux chlorures

Le viaduc de la Ricamarie près de St-Étienne est un ouvrage majeur de la RN88, franchissant la vallée de l’Ondenon sur plus de 220 ml. Des experts procèdent à des investigations sur les 6 piles de l’ouvrage en 2013.

Le rapport met en avant qu’une quantité de chlorures est largement supérieure au seuil admissible était présente dans le béton des parements extérieurs de l’ensemble des piles. Cette réalité existe sur une épaisseur atteignant parfois 5 cm.

Répondre aux exigences du CEREMA

Différentes techniques d’hydrodémolition ont été testées sur le chantier afin de garantir une démolition constante sur 5 cm de profondeur suivant les exigences du CEREMA, une purge des bétons généralisée uniquement sur 5 cm, sans surprofondeur pouvant porter un risque sur la stabilité de l’ouvrage.

En effet, les solutions mécanisées et/ou robotisées ne pouvaient garantir un état constant d’épaisseur de démolition du fait de l’hétérogénéité de résistance des bétons. Seule la vision d’un opérateur pouvait garantir une démolition homogène en s’adaptant avec précision aux états structurels des piles.

Une expertise technique reconnue de la part de THP : mise en place de plusieurs techniques d’hydrodémolition

Différentes réunions techniques portant sur les enjeux du chantier en termes d’objectifs qualitatifs et de planning, ont conduit les équipes travaux d’Eiffage TP – agence de St-Étienne -, à retenir THP comme partenaire pour ces travaux d’Hydrodémolition complexes.

Marcel Charreton, directeur d’exploitation d’Eiffage TP en témoigne. « L’expertise et le savoir-faire unique de THP dans l’Hydrodémolition nous permettent de garantir à notre client (DIR Centre Est) le respect d’un planning court et restreint. Ainsi qu’une qualité de démolition conforme à ses exigences. THP est un vrai partenaire technique dans le cadre de nos travaux. »

HYDRODÉMOLITION MANUELLE

  • 2500/3000 bar
  •  Purge sélective de béton dégradé.
  • Traitement des eaux d’Hydrodémolition
  • Citernage des eaux Surface traitée : 4400 m²
  • Profondeur : 5 cm
  • Durée des travaux : 4 mois

HYDROD’MAG N°20

104, 105, 106 km/h (au lieu des 90 imposés)… un bas-côté heurté, une roue déchaussée, une remorque endommagée, un groupe UHP à l’arrêt, une cliente en attente pas très contente, des frais matériels, des heures de travail tout de même à payer… mais plus de peur que de mal ! Un nouveau matériel, les principaux concernés mésinformés… La faute n’en revient ni aux écrans, ni à l’urgence… Comme les paroles de cette chanson « Ouh stop un instant j’aimerais que ce moment fixe pour des tas d’années » ! En fait, juste prendre le temps pour mieux faire… Haro sur les « Vite, vite, faut se dépêcher… t’es ok on fait çà comme ça, là tout de suite maintenant… ce n’est pas grave si on a mal installé, on n’en a que pour 1 heure de travail, donc pas grave… ». On ne veut pas perdre de temps, on veut rattraper le temps perdu, on met la pression non toujours source d’efficacité. Planifier, prévoir, se poser… apporte de la sérénité… permet à l’esprit d’aller chercher de nouvelles idées, de voir ce que la précipitation nous dissimule. Prendre le temps, c’est préparer et partager un repas auquel dans l’absolu on n’aurait pas le temps de se consacrer… mais ce temps accordé aura mille effets et bienfaits (même si tout le monde ne l’exprime pas de la même façon !). Prendre le temps d’expliquer, de transmettre les informations à tous et de la même façon, prendre le temps de vérifier et de contrôler… Prendre le temps c’est forcément gagner et faire gagner du temps. Prendre le temps, c’est s’arrêter, en pensées ou en images… sur la route d’audits, en plein champs de Colza, de Mars ou de tous les possibles… comme au travers de ce 20ème numéro. Et nous en profitons pour vous souhaiter de prendre du bon temps à l’occasion des fêtes de fin d’année ! 

Réhabilitation des Halles de Bordeaux avec l’Ultra Haute Pression

La réalisation d’un projet immobilier d’ampleur émerge quai de Paludate à Bordeaux, en bord de Garonne, dans la ZAC de Saint-Jean/Belcier. Cet important programme immobilier prévoit la réhabilitation et la reconversion de la halle « Débat- Ponsan », patrimoine bordelais industriel bâti en 1938. Cela est possible grâce à l’Ultra Haute Pression.

L’Ultra Haute Pression au service d’un projet immobilier

7600 m² de structure en béton ont dû être ainsi assainis et réparés par les équipes d’EIFFAGE Travaux Spéciaux. Et afin de répondre aux exigences qualitatives de purge de béton, les équipes techniques se sont orientées vers une solution de purge par Hydrodémolition UHP.

Ainsi, THP est intervenue durant un mois avec deux ateliers Ultra Haute Pression 2500 bar pour mener à bien ces préparations de support. Une intervention chirurgicale sur un bâtiment mythique que les Bordelais attendront de redécouvrir fin 2017, date de livraison de la nouvelle halle.

HYDRODÉMOLITION UHP

  • 2500 bar
  • Purge sélective de béton dégradé.
  • Surface traitée : 7600 m²

Ouvrage hydraulique : rénovation des évacuateurs de crues du barrage de Marèges

THP se spécialise de plus en plus dans l’ouvrage hydraulique. En effet, face aux besoins des entreprises et du marché, il faut s’adapter. Nos techniques sont idéales pour ce type d’approche afin de garantir le succès et la réussite du projet.

Ouvrage hydraulique en Dordogne

Le barrage de Marèges, situé entre Liginiac et Saint-Pierre, sur le cours de la Dordogne, alimente deux centrales hydroélectriques. Sa retenue forme un lac artificiel de 47 millions de m3. La SHEM (société hydroélectrique du Midi) exploite ce barrage. Les usines équipées de quatre turbines Francis d’un débit nominal de 60 m³/s et d’une puissance unitaire de 37,5 MW sur la rive droite (côté Liginiac) et d’une turbine Francis d’un débit nominal de 190 m³/s et d’une puissance de 120 MW sur la rive gauche (côté Saint-Pierre).

Ces installations assurent une production annuelle d’environ 310 GWh. Tous les 10 ans, le barrage est vidangé.

Cette opération, organisée par la SHEM, a commencé en 2015. Elle se poursuit cette année. Dans ce de cadre, les équipes THP commencent la rénovation des évacuateurs de crue du barrage.

Un cadre géologique, des fondations particulières pour cet ouvrage hydraulique

En amont des travaux, des sondages géotechniques et un repérage de la précontrainte ont été nécessaires. En effet, le barrage est ancré dans un rocher de type granitique d’Ussel.

Les travaux de démolition étant effectués à proximité de cette précontrainte, l’Hydrodémolition combinée à du sciage au câble a été choisie pour éviter toute vibration et altération des torons.

Pour les équipes de THP, il s’agissait d’éliminer 15 m³ de béton par Hydrodémolition manuelle dans une rainure. Jusqu’à atteindre le rocher sur plus de 90 cm de profondeur.

Par ailleurs, et afin de répondre aux exigences environnementales de la SHEM, THP met en œuvre une benne de traitement des effluents avec neutralisation des eaux et décantation lamellaire avant rejet.

D’autres barrages dans les tuyaux

THP se spécialise de plus en plus dans le cadre des maintenances d’ouvrages hydrauliques pour le compte d’EDF ou de la SHEM. Récemment, c’est une nouvelle intervention auprès d’EDF au barrage de Record dans le Tarn, qui a permis de mettre en exergue tous les avantages techniques qu’offre l’Hydrodémolition dans le cadre de réparation sur béton armé.

Travaux de modernisation à Bordeaux

Le Terminal du Verdon, près de Bordeaux, est une plateforme logistique idéalement située au carrefour de routes terrestres, fluviales et maritimes de la côte Ouest. À ce titre, il vient d’accueillir deux nouveaux portiques de chargement dans le cadre de travaux de modernisation et de développement diligentés par le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB).

Développement du terminal grâce à des travaux de modernisation

Pour pouvoir accueillir ces 2 nouveaux mastodontes, la réfection des longrines supports de roulement a nécessité la dépose des rails existants sans endommager les platines de fixations et les armatures en place.

Un planning très serré avec un cahier des charges draconien ont conduit la maîtrise d’œuvre à s’orienter vers la technique d’Hydrodémolition. Une réussite technique qui a permis ce mois-ci l’ouverture du terminal.

Le Grand Port maritime de Bordeaux espère multiplier par 2,5 en 5 ans maximum son trafic actuel de 60 000 conteneurs par an.

2 PHASES D’INTERVENTION : 2015 et 2016

  • 1 robot d’Hydrodémolition Aquacutter HVD6000
  • 156 poutres à démolir sur 20 cm de profondeur
  • 80 m3 de béton
  • Hydrodémolition robotisée : 120 m3
  • Hydrodémolition manuelle : 10 m3
  • Linéaire de rail : 1 km

Travaux de rénovation à Marseille

L’équipe THP intervient à Marseille afin de procéder à des travaux de rénovation et de sécurisation. Le port du Frioul à Marseille nécessite un travail en profondeur dans le but de garantir le succès de nos opérations.

De lourds travaux de rénovation et de sécurisation des quais 

Une expertise révèle l’existence de nombreuses fissures et d’éclatement de béton dus notamment au phénomène d’alcali-réaction. Ce constat rend l’accès dangereux pour les plaisanciers. Il faut donc procéder à d’importants travaux de rénovation et de reconstruction des quais de l’Ile du Frioul.

La 1ʳᵉ phase du projet a débuté en 2015 sur le quai de Berry. Puis sur le quai d’Honneur en 2016, soit environ 500 ml d’ouvrage à reconstruire.

Leur structure est composée de poutres et de dalles en béton armé présentant de nombreux désordres nécessitant leur démolition partielle.

Une île sans voiture… mais avec un robot !

Il n’y a pas de voitures sur les îles du Frioul. Le vélo est seulement autorisé dans le village et sur la seule voie carrossable de l’Ile. Mais exceptionnellement, durant la durée du chantier, l’île a accueilli un robot d’Hydrodémolition !

Dans le cadre de ces travaux de remise en état des quais, un atelier d’Hydrodémolition robotisé a été transporté sur barge jusqu’à l’Ile, pour venir à bout des 80 m³ de béton. Alimenté par un groupe UHP de 700 CV et délivrant 2050 bar et 122 l/min, 4 semaines de travaux en deux phases ont été nécessaires pour mener à bien ces travaux de rénovation et de démolition.

L’Hydrodémolition a ici permis la reprise des poutres structurelles des deux quais, sans altérer les aciers et en minimisant le temps de démolition par rapport à une démolition traditionnelle. Encore un projet à succès pour les experts THP. Tout en gardant l’esprit du lieu, ces opérations ont permis de sécuriser les lieux en toute efficacité.

Les réseaux d’assainissement parisiens

Les milliers de kms de réseaux d’assainissement des villes n’ont pas une image très séduisante. Ils acheminent les eaux usées, mais pas que. Des câbles d’éclairage ou de téléphonie y passent également. Et ces ouvrages qui vieillissent aussi avec le temps, nécessitent des remises en état structurelles.

L’approche de nos équipes dans les réseaux d’assainissement à Paris

Sur ces six premiers mois de l’année, les équipes THP ont parcouru plus de 8 kms sur des diamètres d’ovoïde allant de 140 à 350 cm. Soit un peu plus de 50 000 m² d’enduit sur meulière ou support béton démolis.

Les ouvrages du Trocadéro ou de la Tour-Eiffel laisseraient à penser que les réseaux sont spacieux… à l’image du bel environnement auquel ils appartiennent… la face cachée se révèle tout autre.

Sous la belle dame de fer, des passages exigus, de gros tuyaux au sol et au plafond… s’y mouvoir pour y travailler est un travail de patience et de dextérité.

Du très grand émissaire du Trocadéro, aux ouvrages d’Antony, de Malakoff, de Sèvres, de La Courneuve, ou d’Ivry-sur-Seine….

THP sillonne depuis janvier 2023 une quinzaine de collecteurs en région parisienne.

Préservation des réseaux d’eaux usées

La présence de THP dans le domaine de réhabilitation des réseaux visitables d’assainissement date de plus de 15 ans en région parisienne.

En effet, l’hydrodémolition permet de préparer les surfaces pour répondre aux exigences de performance en termes d’étanchéité. La phase de démolition sur les périmètres des ovoïdes varie entre 2 et 5 centimètres. Elle a pour but d’atteindre la couche en pierre de meulière en purgeant l’enduit dégradé, sans créer de vibration à la structure.

Elle assure ainsi une purge du support avant la restructuration complète de l’ouvrage. Un défi que les équipes THP révèlent avec succès afin de procéder à cette tâche de manière efficace. Et cela, tout en respectant les mesures de sécurité.