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Auteur/autrice : FCM Graphic

Pourquoi choisir l’Hydrodémolition ? Comparaison entre l’Hydrodémolition et les autres techniques de démolition de béton

Les avantages de l’Hydrodémolition sur la démolition classique par percussion (marteaux piqueurs hydraulique, pneumatique ou électrique) ou raboteurs sont les suivants :

  • L’armature n’est pas détériorée. L’armature existante reste en place et n’est pas détériorée alors que le béton est détruit. Après l’Hydrodémolition robotisée, elle est parfaitement propre et prête à recevoir un nouveau béton.
  • Pas de déplacement de l’armature. Dans la démolition par percussion, les vibrations peuvent déplacer les éléments de l’armature de façon sensible, ce qui entraîne une perte de résistance pour le béton restant.
  • Le béton restant n’est pas détérioré. Le béton restant, lorsqu’il touche les zones détruites par des méthodes à percussion, est affecté de microfissures. Sa résistance en est réduite et, plus significatif, son adhérence au nouveau béton également.
  • Adhérence améliorée. L’état des surfaces après Hydrodémolition est idéal pour l’adhérence du nouveau béton et l’adhérence est jusqu’à quatre fois supérieure à celle obtenue après destruction par percussion, grâce à l’utilisation de pressions ultra-hautes.
  • Plus sûr pour les structures. Le jet d’eau découpe le béton par la pression de plusieurs bars qui agit comme un coin. À la différence des burins des démolisseurs, il n’endommagera pas d’éventuelles plaques de métal et ne produit pas de vibrations qui abîmeraient les structures rivetées. Sans poussière. L’Hydrodémolition élimine les poussières produites par la démolition classique, renforçant ainsi la sécurité sur le chantier.

Pas de nettoyage. Après l’Hydrodémolition, l’armature visible sera très propre. Il n’y a pas besoin de nettoyage final par grenaillage.

Considérations sur les équipements et la technique. L’Hydrodémolition repose sur l’emploi d’une pompe à pistons raccordée à une buse envoyant un jet d’eau à très haute ou ultra-haute pression. La capacité de démolition dépend des réglages de pression, du débit d’eau et de la résistance initiale du béton. L’option robotisée est idéale pour les gros volumes, tandis que la méthode manuelle à la lance offre une grande précision sur les chantiers exigus, garantissant l’excellence des travaux.

L’avantage le plus notable de l’Hydrodémolition sur la destruction par percussion réside dans sa capacité à enlever le béton sans causer de dommages à l’armature ni au béton voisin restant en place. Il en résulte que cette méthode est idéale, même pour des réparations partielles sur des ouvrages de bâtiment où il est nécessaire de faire une reprise sur l’armature existante.

Le jet d’eau se substitue de plus en plus au marteau-piqueur, source de nuisances (bruit, vibrations, poussières) facteur d’endommagement du ferraillage et générateur d’amorces de rupture, cause de propagation des fissures dans le béton, donc d’infiltration de l’eau avec risque de détérioration ultérieure par le gel. Dans certains pays l’usage du marteau-piqueur est déjà interdit sur les ponts et ouvrages d’art.

L’intérêt du jet hydrodynamique hydraulique est que la pression appliquée, mesurée en bars, étant supérieure aux contraintes de résistance du béton, un simple balayage manuel ou robotisé à la lance permet d’effectuer un véritable travail « de chirurgie » du béton tout en préservant les armatures et sans créer de vibrations dans les structures, garantissant la sécurité des supports.

Parkings sous pression : des interventions sur-mesure grâce à l’Hydrodémolition 

Les parkings souterrains, qu’ils soient situés dans des résidences habitées, sous des bâtiments neufs en construction ou sous des supermarchés, partagent des défis similaires.

Malgré leurs spécificités, ces lieux exigent toujours une vigilance accrue : 

  • Hauteur sous plafond : pour permettre l’accès des équipements comme un groupe UHP, un fourgon ou une benne de traitement. 
  • Accès : faciliter le passage des flexibles et des gaines de ventilation dans des espaces confinés. 
  • Environnement : jongler avec des contraintes comme les étais, la ventilation limitée ou des zones encore en usage. 

De Bordeaux à La Rochelle, de Toulon à Quimper, THP intervient dans des parkings aux contextes variés mais dans un cadre de travail souvent similaire. 

Pourquoi intervenir dans des parkings souterrains ? 

Certaines structures ont subi des incendies, d’autres se sont dégradées avec le temps ou présentent des défauts de construction. Quelle que soit la situation, THP propose des solutions adaptées pour : 

  • Retirer les résidus calcinés
  • Détourer les aciers
  • Réhabiliter les structures grâce à l’Hydrodémolition, au robot ou à la lance manuelle. 

Deux exemples récents d’intervention 

Parking du domaine de la Vallière – La Rochelle

En mars et avril dernier, l’équipe de THP a relevé un défi complexe à La Rochelle : intervenir dans un parking exigu, avec seulement 1,80 m de hauteur sous plafond, une ventilation insuffisante et un béton non hétérogène. Malgré ces contraintes, voici les travaux réalisés : 

  • Retrait des 7 cm de béton abîmé grâce à un robot d’Hydrodémolition
  • Décapage surfacique des box au moyen de la lance manuelle
  • Traitement des eaux en continu pour limiter l’impact environnemental. 

Malgré les conditions difficiles et les ajustements nécessaires, l’intervention a été une réussite, alliant précision et rapidité. 

Quartier Belcier – Bordeaux 

Sur un chantier de construction dans le quartier Belcier à Bordeaux, THP a utilisé son robot 750 flambant neuf pour intervenir sur les sous-sols de l’immeuble « Brienne ». Cependant, après un incident technique, le robot R4, déjà bien éprouvé, a pris le relais et accompli les travaux avec brio. 

Grâce à cette valeur sûre, les voiles des sous-sols des niveaux -1 et -2 ont été démolis dans les temps et selon les cotes attendues :

  • 5 cm de béton hydrodémoli sur 1,05 m de hauteur, sur 60 ml au 1er sous-sol et sur 50 ml au 2ème soussol.
  • 60 mètres linéaires au 1er sous-sol et 50 mètres linéaires au 2ème sous-sol. 
  • Finitions des angles des murs grâce à l’utilisation de la lance manuelle, inaccessible pour le robot. 

Ces interventions, réalisées dans les délais impartis, mettent en lumière l’expertise de THP dans les travaux complexes d’hydrodémolition en milieu confiné

Réhabilitation du Pont 34 en Belgique : remplacement du tablier et renforcement structurel 

Un chantier complexe pour un ouvrage stratégique 

Le Pont 34, est un ouvrage d’infrastructure essentiel supportant l’E42/A15 entre Mons et Namur. Emprunté quotidiennement par plus de 50 000 automobilistes, ce pont nécessite une réhabilitation majeure en raison de défauts structurels identifiés. 

L’ouvrage, constitué de deux tabliers en béton reposant sur six poutres métalliques, s’étend sur plus de 200 mètres de long. Ces travaux visent à garantir la sécurité et la durabilité de cette infrastructure clé pour la région. 

La première phase du projet a consisté en des travaux d’hydrodémolition, réalisés par THP. Cette étape a permis de traiter 77 m³ de béton sur 50 cm de profondeur, grâce à un robot spécialisé couplé à une pompe Ultra Haute Pression (UHP) de 700 chevaux. En complément, des travaux d’hydrodémolition manuelle ont été réalisés sur l’une des culées, représentant un volume de 6 m³ réparti en 6 bossages. 

 

Une solution innovante pour la gestion des eaux 

L’une des particularités de ce chantier réside dans l’approvisionnement en eau nécessaire pour les équipements Ultra Haute Pression. Plutôt que de recourir à des camions citernes, une solution de pompage des eaux du canal a été mise en place. 

Ce système utilise un dispositif immergé monté sur radeau, qui pompe l’eau directement depuis le canal. L’eau est ensuite traitée par une benne de traitement des eaux compartimentée pour une filtration des MES de 500 à 50 microns. Un traitement supplémentaire par filtration hydrocyclonique et magnétique permet une restitution des eaux de 1 à 5 microns, idéale pour alimenter les équipements UHP. 

L’ensemble du processus est entièrement automatisé, grâce à un système de gestion doté de capteurs différentiels de pression. Ce dispositif assure une filtration constante et efficace des eaux, éliminant la nécessité d’utiliser des camions citernes ravitailleurs. Cette innovation a permis d’éviter plus de 80 rotations de semi-remorques, réduisant ainsi les perturbations et les risques sur un ouvrage très fréquenté, notamment aux heures de pointe. 

Un projet qui allie efficacité et sécurité 

Ce chantier de réhabilitation exemplaire combine des solutions technologiques avancées et une gestion rigoureuse des risques. Ces efforts contribuent non seulement à renforcer l’ouvrage, mais également à minimiser l’impact des travaux sur les usagers et l’environnement.

Travaux d’hydrodémolion pour le renforcement du viaduc Saint-Jacques

Un ouvrage clé au cœur de la ville 

Reliant le quartier Saint-Jacques au centre-ville de Clermont-Ferrand, le viaduc Saint-Jacques est une infrastructure majeure. Long de 430 mètres et culminant à 27 mètres, il est utilisé par le tramway, les véhicules et les piétons. Cependant, des fragilités structurelles dues à la présence de chlorures ont été détectées dans la structure, nécessitant des travaux de consolidation pour garantir sa sécurité et sa durabilité. 

Construit en 1937, ce viaduc est une priorité pour la métropole, qui veille à préserver cet ouvrage d’art essentiel pour la mobilité urbaine. 

Des techniques avancées pour la consolidation 

Pour renforcer les piles et les chevêtres, l’entreprise THP a été sollicitée afin de réaliser des travaux d’hydrodémolition, une méthode précise et efficace. Ces interventions permettront l’installation de coques en BFUP (Béton Fibré Ultra-Performant) pour consolider la structure. 

Avant le démarrage des travaux, un cahier des charges a été fixé de concert avec Bouygues TP RF afin de valider méthodes et méthodologie.

Un chantier complexe nécessitant précision et rigueur

Les travaux d’hydrodémolition, réalisés selon un planning strict, reposent sur un zonage spécifique. Selon les configurations, les équipes – composées de 1 à 2 opérateurs – doivent fréquemment démonter et réinstaller les équipements pour coordonner les interventions avec d’autres corps de métier. 

Pour éviter toute fragilisation de la structure, le pianotage se base sur une exigence de  1,5 à 2 mètres. Ces interventions sont réalisées depuis des échafaudages enveloppés de bâches acoustiques pour limiter les nuisances sonores et équipés d’un système de ventilation renforcée. 

La gestion des eaux et le traitement des eaux souillées issues de l’hydrodémolition est également un enjeu crucial. Une benne de traitement est utilisée pour assurer une décantation efficace, complétée par un relevé lamellaire quotidien. 

Une attention particulière aux riverains

En raison de sa localisation à proximité d’habitations, de l’Université de droit et de commerces, une communication spécifique a été mise en place à destination des riverains. Des panneaux d’information et de sensibilisation expliquent les raisons du chantier d’hydrodémolition, rassurent sur l’inoffensivité du brouillard d’eau et abordent la gestion des nuisances sonores. 

Ce dialogue proactif, associé aux mesures techniques telles que les bâches acoustiques, vise à minimiser l’impact des travaux sur la vie quotidienne des habitants et usagers. 

Élargissement de l’autoroute A9 : un projet stratégique entre Le Boulou et Le Perthus

L’autoroute A9, axe essentiel reliant la vallée du Rhône à la frontière espagnole, ouverte en 1978 a été élargie en 2019 sur son tronçon stratégique entre Le Boulou et Le Perthus. Cette section, l’une des dernières qui étaient encore en 2×2 voies, est cruciale pour les échanges européens, avec un trafic quotidien de 10 000 poids lourds, soit près de 30 % du flux total. Traversant la barrière pyrénéenne via le col du Perthus, ce projet a permis d’améliorer la sécurité et le confort des usagers grâce à un passage à 2×3 voies.

Travaux d’envergure sur des ouvrages exceptionnels

Sur les 9 kilomètres concernés, le chantier s’est concentré principalement sur le renforcement et l’élargissement de quatre viaducs majeurs : Tech, Calcine, Pox et Rome, certains culminant à plus de 80 mètres de hauteur.

Dans le cadre de ces travaux d’élargissement, THP s’est vu confier les travaux d’Hydrodémolition de l’ensemble des ouvrages d’art courant (OAC) et non courant (OANC) du tronçon et a donc mené des interventions complexes, notamment l’hydrodémolition de béton, avec des contraintes techniques et de calendrier exigeantes.

600 m³ de béton hydrodémolis pour le clavage longitudinale des nouvelles poutres et dalles. 

15 000 m² d’hydrosacrification pour préparer les surfaces à la rénovation. 

Utilisation de 4 ateliers d’hydrodémolition robotisée en simultané, avec l’intervention d’équipes THP spécialisées dans l’hydrodémolition manuelle

Ces travaux, réalisés de jour comme de nuit, démontrent une expertise technique exceptionnelle et une organisation rigoureuse.

C’est donc un chantier titanesque que les hommes d’EIFFAGE TP Grands-Projets ont réalisé, soumis à de fortes contraintes de planning suivant les besoins d’ASF. Ces travaux ont nécessité également de la part des équipes de THP, l’adaptation permanente de ses moyens d’Hydrodémolition. Différents ateliers d’Hydrodémolition manuelle ont assuré les reprises de bétonnage au niveau des piles et des chevêtres afin d’assurer les nouveaux coulages de béton dans le cadre des travaux de renforcement.

Ce chantier exceptionnel fait la fierté des équipes d’intervention de THP

Restauration du tunnel de Rolleboise : un chantier d’envergure pour pérenniser un patrimoine ferroviaire historique

Le tunnel de Rolleboise, le plus ancien de France encore en activité, est un point de passage incontournable pour les trains reliant Paris à la Normandie. Construit en 1843, ce tunnel à fait l’objet d’une restauration majeure pour assurer sa longévité. Ce chantier colossal, d’une durée  de 10 mois, s’inscrit dans une série de rénovations entreprises par la SNCF. Après une première phase en 2014 consacrée à la modernisation de 350 mètres du tunnel, les travaux effectués en 2024 se sont concentrés sur une section supplémentaire de 500 mètres, sur les 2 613 mètres que compte l’ouvrage.

Trois étapes clés pour restaurer le tunnel de Rolleboise

La rénovation du tunnel repose sur trois étapes principales :

  1. Décapage et nettoyage des briques : THP, entreprise spécialisée dans l’hydrodécapage, utilise de l’eau à Très Haute Pression pour préparer les parois.
  2. Pose d’une armature métallique : Ce squelette soutient la future coque en béton.
  3. Projection de béton armé : Propulsé à une vitesse de 350 km/h, ce béton crée une seconde peau protectrice sur la voûte et les murs.

Ces techniques modernes garantissent la solidité et la pérennité du tunnel pour les années à venir.

Une organisation minutieuse pour limiter l’impact sur le trafic ferroviaire

Pour minimiser les perturbations pour les voyageurs, la SNCF a planifié des interruptions de trafic uniquement la nuit, ainsi que des ralentissements et des coupures ponctuelles durant certains week-ends. Les équipes de THP, travaillant sur des créneaux nocturnes très restreints (minuit à 4 h du matin), ont décapé et nettoyé plus de 4 500 m² en seulement cinq semaines grâce à des équipements innovants. Trois trains, spécialement conçus pour effectuer

des travaux de tunnels étaient assemblés chaque nuit, du sur-mesure pour les besoins du chantier. Cuve à eau et groupe UHP ont été positionnés en mode container sur l’un des trains travaux et THP a réalisé un outil de contrepoids pour y faire également tenir le robot d’hydrodécapage. Face aux nécessités de décaper des piédroits jusqu’en voûte du tunnel, le robot utilisé possède un bras articulé à 360° se dépliant jusqu’à 6 m. Une tête rotative a été fabriquée sur mesure pour décaper finement les différents parements hétérogènes : alternance de brique, meulière, roche et/ou béton projeté.

Un chantier sous haute sécurité

Pour garantir la sécurité des équipes et des usagers, des mesures strictes ont été mises en place : ventilation, éclairage adapté et port de masques. La vitesse des trains traversant la zone de travaux a également été limitée à 40 km/h.

Ce projet de restauration illustre le savoir-faire des équipes engagées dans la modernisation et la préservation des infrastructures ferroviaires historiques en France.

Terralys SUEZ – Hydrodémolition robotisée des box d’entreposage

Une usine moderne, unique en France : Terralys SUEZ

Le site Terralys, filiale du groupe Suez Environnement, se distingue par son expertise dans la transformation et la valorisation des boues. Implantée sur une surface de 7 hectares, l’usine multifilière « Terres d’Aquitaine » est un modèle d’innovation dans le traitement des déchets organiques. 

Parmi les déchets traités figurent : 

  • Les graisses alimentaires issues des secteurs de la restauration et des industries girondines. 
  • Les boues liquides et pâteuses. 
  • Les déchets verts. 
  • Les sables de curage collectés dans tout le département. 

Ces déchets sont soumis à des procédés de déshydratation et de centrifugation, avant d’être compostés sur place.

Avec une capacité de traitement atteignant 65 000 m³ de déchets , l’usine produit également 7 000 tonnes de compost par an, utilisé comme engrais organique. En complément, une partie des déchets est valorisée en combustible pour la production de chaleur.

Une altération des bétons dans les zones de stockage des matières solides

Face à l’altération des bétons dans les zones de stockage des matières solides, des travaux de grande envergure ont été entrepris dès l’été 2017. Ces interventions visaient à réparer et renforcer les structures en béton des box d’entreposage gravement fissurées. 

Les étapes clés du projet : 

  1. Hydrodémolition sur une épaisseur de 6 cm des voiles en béton :
    • Surface traitée : 2800 m² de parements verticaux. 
    • Utilisation d’un robot Aquacutter 710 V équipé d’un kit extension de 4 m pour un traitement efficace de chaque voile en une seule phase.  
  2. Traitement du radier en béton : 
    • Surface traitée : 3000 m². 
    • Utilisation de deux robots d’hydrodémolition couplés à des groupes de 700 CV délivrant 2200 bars pour un débit de 120 l/min. 

Au total, ce sont 460 m³ de béton traités par les équipes d’hydrodémolition qui ont nécessité une intervention de 12 semaines. Ce délai maîtrisé a permis une remise en exploitation rapide et sécurisée du site SUEZ Terralys. 

Rénovation et restructuration : HOPEN, « UP IN THE AIR »*

Au cœur de Paris la Défense, la tour Adria démarre une nouvelle vie sous un nouveau nom, la tour Hopen. Ce nouveau projet nécessite une rénovation et restructuration conplète.
Pourtant, encore jeune (elle ne date que de 2002), elle a souffert de matériaux désuets et d’une conception « basique ». L’idée n’est pas de la détruire, mais de la restructurer pour offrir un nouveau lieu de partage et d’épanouissement.

Rénovation et restructuration de la tour Adria à Paris

La rénovation de la tour Hopen passe par son rehaussement de trois étages et une ouverture de ce gratte-ciel vers l’extérieur. Ce travail se fait notamment à l’aide de fenêtres et de terrasses. Garder la façade d’origine pour des raisons climatiques, et l’adapter aux enjeux de demain en cassant cet effet aquarium à l’air climatisé et à la lumière artificielle favorisée (nature, soleil et air…)

Tels sont les objectifs de cette opération de relooking menée par l’agence Ateliers 2/3/4.
 L’espace à la base de la tour laisse place à un café où tous les passants pourront s’arrêter.

L’entrée du gratte-ciel est également modifiée, avec un accès spectaculaire en forme de triangle. Pour ce faire, on rogne une partie de la tour en découpant le béton… à l’eau !

Forte pression pour une transformation canon

THP est intervenue pour créer des ouvertures dans les voiles à différents étages de la tour. Le but : pouvoir renforcer la structure afin de poser une verrière. Cette opération a nécessité la combinaison des techniques d’hydrodémolition robotisées et manuelles.

Avant de pouvoir s’attaquer aux 7 m de haut sur 70 à 80 cm de profondeur et plus de 2 m de large, le robot a dû d’abord subir un démontage. L’idée était de pouvoir prendre l’ascenseur extérieur et être réassemblée à ses différents étages (5 étages) d’intervention.

Le chantier d’hydrodémolition a été géré en y alliant le traitement des eaux. Autre enjeu de taille : il aura fallu poser des plaques métalliques afin d’éviter toutes projections vers le parvis de la Défense et assurer un maximum d’insonorisation. Le bruit au cœur de la Défense aurait pu déchaîner les pressions !

Mais il n’en fut rien. Selon un phasage très serré entre septembre et janvier 2023, les équipes auront sorti 60 m³ de béton.

*Aussi le titre d’un film de 2009 avec Georges Clooney… What else, la passion !

Screenshot

HYDROD’MAG N°22

Le béton, ce pilier de nos infrastructures, traverse ses propres cycles de vie, comme les cellules d’un organisme. Usé par les années et les intempéries, il nécessite des pauses pour être réparé, pour assurer la pérennité des constructions. Surveiller et entretenir ce matériau, c’est prolonger sa durée de vie et garantir la stabilité des ouvrages.
Quant aux équipements Haute Pression, ils subissent également l’usure du temps. Utilisés dans des conditions extrêmes, ils réclament une attention et une maintenance régulières. Un contrôle ici, une révision là… cette vigilance permet de préserver la sécurité de l’équipe et la fiabilité des interventions.
Et les équipes justement, ressources humaines de l’hydrodémolition, sont-elles aussi sujettes aux cycles. Un métier exigeant, physiquement et mentalement, où la formation continue et le renouvellement des compétences sont essentiels. Préparer, former, transmettre — chaque opération repose sur l’optimisation de la qualité et de la gestion du risque.
Dans ces cycles perpétuels et atemporels, le béton, les machines, et les équipes se réinventent sans cesse pour durer. C’est donc tout naturellement que la fin de l’année marque la clôture d’un cycle. 
2025, s’ouvre d’ores et déjà sur notre recherche constante d’amélioration et notre volonté affirmée de consolider notre engagement à vos côtés.

Parkings sous pression : cette approche adaptée par projet et objectif

Il est des lieux qui ne se ressemblent pas… En effet, quand on parle de parkings sous pression, on en retrouve plusieurs : sous-terrain en résidence habitée, dans un bâtiment neuf en construction, un parking sous-terrain sous un supermarché…

Quel que soit le format, peu importe le projet, il y a toujours la même vigilance à y apporter.

Quelles hauteurs pour y faire rentrer un groupe UHP ou un fourgon ou une benne de traitement ?
 Quels accès pour faire passer flexibles et gaines de ventilation ? Gymkhana entre les étais ?

Que ce soit de Bordeaux à La Rochelle. De Colomiers à Pontoise. De Toulon à Quimper, vous pouvez retrouver des parkings différents, mais de grandes ressemblances d’univers de travail.

Parkings sous pression : découvrir les différentes approches

Parfois leur structure a brûlé. Parfois leur structure a vieilli.

D’autres fois leur construction a été trop généreuse ou présente des défauts de fabrication… Quelle qu’en soit la raison, THP intervient au robot ou à la lance, pour gratter le surplus de « cramé » ou détourer les aciers.

Focus sur les 2 derniers en date… La Rochelle

En mars et avril dernier, le parking du domaine de la Vallière à La Rochelle. Ce dernier était complexe du fait de son exiguïté et de sa hauteur sous plafond de 1,80 m. Peu de ventilation, peu de lumière, un béton non hétérogène, un environnement propice à se mettre la pression.

Des résidents sur place, un parking extérieur toujours utilisé, peu d’espace pour la zone d’installation… 

Mais avec passion, l’équipe s’est attelée à retirer au robot les 7 cm de béton de la structure détériorée et réaliser un décapage surfacique des box à la lance. Cette intervention se couple d’un traitement des eaux en continu, avec quelques déboires, mais très vite canalisés.

… et Bordeaux

Du côté du quartier Belcier à Bordeaux, au sein de la construction d’un nouvel immeuble « Brienne », THP a également dégainé son robot tout neuf le 750… Victime d’une erreur de pilotage, il s’est vu piqué la place en moins de 2 h par le fidèle R4 déjà bien rôdé et qui a fait un boulot de “pro”.

Grâce à cette valeur sûre, les voiles des sous-sols des niveaux -1 et -2 ont été démolis dans les temps et selon les cotes attendues : 5 cm de béton hydrodémoli sur 1,05 m de hauteur, sur 60 ml au 1er sous-sol et sur 50 ml au 2ᵉ sous-sol.

La lance manuelle a été utilisée pour assurer les finitions des angles des murs, inaccessibles au robot.