Avec les longues périodes de sécheresse, l’été reste la saison où les incendies sont les plus fréquents et les plus dévastateurs pour les constructions.
En effet, lors d’un incendie, la température peut atteindre les 1000°C en surface des matériaux. Le béton ayant une conductivité thermique très faible, l’épaisseur dégradée peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres.
Deux types de désordres peuvent généralement apparaitre : la chute de la résistance mécanique et l’écaillage de surface.
À partir d’une température de l’ordre de 300°C, la chute de la résistance à la compression commence à être importante. Cette chute est due transformations microstructurales et minéralogiques qui ont lieu au sein du matériau.
L’autre désordre constaté est l’éclatement du béton. Cela s’explique par deux aspects :
Lorsque cela est possible, et dans un objectif de réparation de la structure, la purge du béton altéré devient donc une exigence pour assurer la pérennité des travaux de réfection.
Le principal mécanisme de l’hydrodémolition THP est l’activation, l’élargissement de microfissures préexistantes au sein du béton à la suite de la pénétration du jet haute pression. Le matériau quitte la surface quand ces microfissures se rejoignent.
Sur certaines parties de la surface traitée comme les zones endommagées par un incendie, le taux de microfissures est important, ce qui facilite le phénomène d’hydrodémolition.
Cet effet constitue la « sélectivité » de l’hydrodémolition. En effet, seule la partie altérée de la structure en béton sera éliminée pour ne rester que la partie saine et cohésive. Cette approche garantie une valeur minimale de 1,5MPa en contrainte de traction.
THP intervient fréquemment sur ce type de pathologie. Récemment, les équipes travaux sont intervenues sur deux sinistres importants :
ZAC de Frappe
17 rue Clément Ader
33910 Saint-Denis-de-Pile