6 août 2024

Travaux de réparation du pont de l’A106/A86

Les travaux de réparation demandent une planification et une analyse de la situation pour assurer leur réussite. C’est le cas pour le pont de l’A106/A86 qui nécessite plusieurs interventions. C’est pourquoi l’équipe THP s’est rendue sur place pour faire le nécessaire.

Une opération commando pour des travaux de réparation réussis

Un cas d’école de réparation et de renforcement

Cet ouvrage d’art supporte l’autoroute A106 pour le franchissement de l’autoroute A86 sur la commune de Rungis, au nord de l’aéroport d’Orly. En effet, il présentait un déficit d’aciers dans la structure de l’intrados. Il nécessitait la réparation des zones fissurées sur l’intégralité de l’ouvrage. Le renforcement de la structure de l’ouvrage par ajout d’une précontrainte additionnelle. Et enfin, de renforcer et réparer le tablier de l’ouvrage à l’aide d’armatures complémentaires.

40 m3 d’Hydrodémolition en 2 jours d’intervention pour ces travaux de réparation

L’objectif est de purger par Hydrodémolition les zones de béton dégradé du tablier afin d’obtenir un béton sain et une surface d’accroche de qualité avant la réparation.

Par ailleurs, sur une profondeur moyenne de 6 cm, c’est plus de 600 m² de surface qui sont traités en moins de 48h. Le but est de s’inscrire dans un planning travaux très serré compte tenu des contraintes de circulation pour la DIR d’Ile-de-France.

Deux robots d’hydrodémolition de dernière génération permettent aux équipes THP de réaliser ces travaux de purge sélective.

L’Hydrodémolition la seule technique efficiente de purge de béton

Le principal mécanisme de l’Hydrodémolition est l’activation, l’élargissement de microfissures préexistantes au sein du béton suite à la pénétration du jet haute pression.

De plus, le matériau quitte la surface quand ces microfissures se rejoignent. Sur certaines parties de la surface traitée comme les zones de béton endommagé, le taux de microfissures est important. Cela facilite le phénomène d’Hydrodémolition.

Cet effet constitue la « sélectivité » de l’Hydrodémolition puisque seule la partie altérée de la structure en béton sera éliminée. Il ne restera que la partie saine avec une cohésion de surface garantissant une valeur minimale de 1,5 MPa en contrainte de traction.